Nous,
les cœurs créanciers, prions pour les rayons,
Vociférateurs
d’été, furieux quand le froid perdure
Et
mécontents du ciel qui s’assombrit
Mais le
soleil attend-il de nous?
Pourquoi
sa clarté sur nous? Quoi ce feu?
Hasard
du cosmos ou doigt exalté de Dieu?
Je
questionne une volonté: voir un œil dans la lumière,
Voir un œil
dans le vent, voir un œil dans la glace?
Qui m’apprendra
si le printemps est récompense
Ou
retour indifférent de la sève?
Qui me
certifiera le désir des arcs-en-ciel?
Qui
pariera sur l’âpreté de la pierre
Ou l’insolence
du sable? Apprends-moi, si tu sais,
Les
intentions du monde qui flotte. Un lac aurait plus de bouches
Qu’un
milliers d’hommes? Montre-moi.
J’irai
partout afin d’observer ce cœur
Et quand
les bourgeons seront éloquents,
Que les
champignons murmureront effrontés,
Les
océans d’un mot bref compatir pour nous;
Quand j’entendrai
plus qu’un fracas dans l’orage,
Un
nouveau regard me déterminera.
J’espère
un cri, un discours jailli des plantes,
Une
opinion des ruissellements clairs,
Un avis
des cailloux qui s’entrechoquent,
Une
indignation de la grêle, une irrévérence
De la
pluie d’été. Et verrai-je un jour providence
Dans la
neige?
Cher Gabriel,
RépondreSupprimerJe me permet de t'envoyer ce commentaire, c'est Léa JUCAN ton ancienne élève de 3ème. Je suis tomber sur ton blog et ça ma rappeler de très bons souvenirs que j'avais a St Jean. Tes poèmes me touchent beaucoup ils sont vraiment magnifiques. J'ai repris ma scolarité a domicile avec le CNED J'ai recommencer ma 3ème cette année, donc j'aurais mon brevet a la fin de l'année. le français m'intéresse vraiment. Tes cours était vraiment passionnants et simple, ça m'as tellement plu que maintenant j'ai vraiment envie de faire un bac L. J'adore la poésie je continue à écrire des poèmes. Si jamais tu as le temps de me répondre, ça me ferait plaisir d'avoir de tes nouvelles.
A bientôt.
Léa JUCAN
PS Désolé pour mes erreurs d'orthographes, j'ai toujours quelques lacunes.
Bonjour Léa
RépondreSupprimerEt merci de me faire part de tes impressions de lectrice.
Je me souviens que tu appréciais la poésie et me réjouis que tu aies repris tes études.
Aie confiance en toi et continue d'enrichir ton goût pour les mots car tu as une sensibilité indéniable pour la littérature.
Tombé par hasard sur votre blog, Désolé mais je trouve votre prose assez mauvaise, boursouflée mais sans souffle, les métaphores et allégories ampoulées à foison ! "les champignons murmureront effrontés" ..etc, etc..
RépondreSupprimerÇa manque de grain, d'aspérités, d'incarnations.. De beaux mots ne font pas forcément de beaux textes.
Vous avez des idées de mots mais semble t-il pour l'instant pas grand chose à dire qui puisse parler au cœur, la joliesse ne mène pas bien loin..
Bonne continuation..
Merci pour vos commentaires, bien qu'ils proviennent d'une voix sibylline. Si vous le souhaitez, je vous enverrai des textes intégraux, poétiques, théâtraux, romanesques ou philosophiques qui témoigneront, j'ose l'espérer, d'un peu de mon lyrisme et de ma ferveur artistiques.
RépondreSupprimerCes derniers vous feront croire, mystérieux épistolier, que j'ai kyrielle d'aspérités et d'incarnations.
Quelques poètes émérites ont su m'envoyer leurs lauriers et leurs recommandations fructueuses.
Bien à vous,
Cordialité poétique,
GZ.
Pics et contre pics, chauds, chauds les commentaires... Un concurrent jaloux ? Un critique acerbe ??? Moi je trouve que dans "ampoulées" il y a "ampoules" et que dans les ombres de ton questionnement ça nous éclaire plutôt bien, même si pour certains ce ne sont que des artifices destinés à "te la jouer"... Bon je ne prétends pas connaître suffisamment les arcanes de la poésie pour être juge (sans par ailleurs être aussi partie, il faut bien l'avouer) mais ta quête de l'âme, de la raison de notre existence, dans l'exubérance de la Nature et ses mystères, apparaît avec force dans ta poésie. Quête malheureusement sans issue, on l'aura compris. Tes mots prêtent la vie même aux cailloux qui sont "nos cousins", nous qui ne sommes finalement que de la poussière d'étoiles... Longue vie à la poésie.
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