C’est doucement in utero que Maman,
Pour la première
fois, m’a parlé de poésie.
Elle m’a dit des
mots blancs et merveilleux
Et comme une
neige a dansé à mes oreilles.
J’étais dans son
ventre,
Vivant de la vie
minuscule des fœtus,
Et pourtant je
percevais sa voix
Evoquant les
écrivains qu’elle aimait.
Du fond de ma
conscience prénatale,
A entendre les
noms d’Ausias March, Neruda
Et Federico
Garcia Lorca,
Je sentis dans
la voix de Maman
Tant de passion
et de fierté
Que je fus
ébloui. En dire plus
Je ne pourrai
pas : tout fut lumière.
D’autres noms
encore me parvinrent,
A chaque fois
clamés et ardents ;
Et là, bercé et
blotti dans la blancheur de son ventre,
Je continuai
d’écouter.
C'est tellement voluptueux, tendre, doux.
RépondreSupprimerUne caverne, un duvet d'ange et déjà l'éclat des mots, leur lumière, leur magnificence, leur chatoiement...descendent dans ton âme !
L.
La connaissant cette maman, je sais que les mots ne suffisent pas pour parler d'elle. Toi le poète, tu as pu dire la passion qu'elle voue à la poésie. Hymne à Marie-Claire!!
RépondreSupprimerAbdelaziz Aït Youssef