vendredi 14 juin 2013

Pour le péril




                                                

Je vais confiant au jour aiguisé de rayons

Et comme on dit familier le soir « à la fraîche »,

J’y vais à la lucide ! Amusé du lucane

Qui court sur ma paume en serrant ses pinces,

Je vais heureux d’instinct à la vie hérissée.

Chuter n’est pas l’envie. C’est un ciel qui me pousse

Vers le ravin ou la forêt criblée de fosses,

C’est un œil souriant qui me ramène à la ruche

Et fait de moi le contemplateur des abeilles,

C’est un lys qui m’ouvre à la pensée des fous,

C’est un chien d’or qui me guide au puits de la Goule

Et c’est un roi couronné de pissenlits

Qui me livre à sa plus jeune armée.

Il faut un cobra dans la maison. Sans doute

La neige est fautive de son blanc

Et l’épure a cinq cents profils effrayants.

L’austérité (écoute, ami de ces pages)

Brandit les boucliers froids du prestige

Mais elle est la carcasse écartelée des peureux.

2 commentaires:

  1. ...plagiat de Herbert Léonard ...

    signé: l'anonyme toujours pas démasqué...
    bon bah à lundi alors ...

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    1. Comment vas-tu, l'Anonyme?

      Si tu reviens en France cet été, n'oublie pas de me faire signe. On ira prendre un verre et écouter de la musique de rue. Pour le plaisir...

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